Le pesto de courgettes est LA Recette de l’été ! Elle est simple, sans cuisson, elle s’adapte à vos provisions, à votre potager, à vos envies… Elle aime les repas sur le pouce, les dîners entre amis, les plats de pâtes et le pain croustillant. C’est la touche de fraîcheur colorée sur votre table, dans votre assiette. Il n’y a qu’une chose à faire : foncez !!! 😉
Pour 1 pot de pesto :
Préparation : 5 min – Trempage : 1 nuit
- 180g de courgettes fraîches et bien croquantes
- 50 g de noix de Grenoble
- 3 c à soupe de jus de citron
- 6 c à soupe d’huile
- 1 petit bouquet de ciboulette
- 1 beau grain d’ail rose
- Sel
Je mange « healthy » sans nuire à ma planète !
Depuis quelques temps déjà, je m’interroge sur ce que je mets dans mon assiette. En premier lieu la qualité, bien sûr. Je mange bio ou je connais le producteur et je sais comment il élève ses légumes, fruits ou animaux. Donc, je mange local. Souvent et de plus en plus ! Le bio étant devenu à la mode, il faut bien le dire et c’est parfait, il y a des industries qui commencent à faire leur beurre dessus. C’est bien d’avoir à l’esprit que l’industrie est là pour faire des profits. C’est son rôle. Si c’est profitable pour elle de vous fabriquer du bio, elle le fait. Et comme pour le reste, elle sait créer des besoin. Par exemple : J’ai mangé ma première noix de cajou j’avais 20 ou 25 ans. Aujourd’hui, j’en mange presque tous les jours. C’est super bon pour la santé ! Alors que j’ai délaissé les noix de mon jardin : noix de Grenoble, noisettes… C’est pareil pour les baies de Goji. Une merveille de vitamines et d’antioxydants qui ont fait le tour du monde pour venir me remettre d’aplomb. Les baies qui poussent près de chez moi : groseilles, mûres, myrtilles sont toutes aussi riches et bonnes pour ma santé. En plus….
Je vais vous raconter une histoire : Quand mes enfants étaient petits, je prenais conseil auprès d’une pédiatre. Lors de la diversification alimentaire, elle m’a posé de drôles de questions. D’où êtes-vous ? Où sont nés vos parents, vos grands-parents ? Aveyron (pour vous la faire courte). Qu’est ce qui pousse en Aveyron et qui pourrait venir densifier l’alimentation de vos petits ? Des châtaignes ! Donnez-leur des châtaignes en farine, en purée, en flocons… Et devant l’expression de ma perplexité, elle m’explique: » Vos enfants ont hérité du micro biote digestif de leurs ancêtres. Si vous commencez par leur donner du maïs (au hasard) alors qu’ils sont adaptés aux châtaignes, ils ne seront pas en mesure de l’assimiler, d’en tirer le maximum de ressource. Par contre, si votre famille vient de la Cordillère des Andes, le maïs sera plus adapté à votre petit que les châtaignes.
Donc, si vous êtes, comme moi, d’ici, vous allez mieux digérer, assimiler les nutriments des noix de Grenoble que ceux des noix de cajou (excellentes par ailleurs !).
J’ai encore et toujours des cajoux dans mes placards et aussi des avocats et des épices exotiques. Je dis juste que je fais attention, quand c’est possible, à manger des aliments qui poussent, se développent près de chez moi. J’en profite mieux (ma santé) et mon empreinte carbone est moindre.
Tout ça pour dire que le champs du voisin n’est pas toujours plus vert, regardez ce qui pousse chez vous !
Bon, on se le fait ce pesto de courgettes ?!
Le pesto de courgettes c’est bio, local et de saison !
Commencez par faire tremper les cerneaux de noix dans un bol d’eau fraîchement tirée du robinet. L’idéal serait de les faire tremper toute une nuit. Mais quelques fois la vie se contente juste d’être parfaite et donc vous oubliez… Si vous y pensez le matin pour le soir, c’est bien. Une heure ou deux avant, c’est mieux que rien.
Ciselez la ciboulette.
Lavez et coupez les courgettes en dès.
Mettez tous les ingrédients dans le bol de votre robot et mixez. Je trouve qu’un petit robot avec une lame en S fait mieux le travail qu’un blender, plus adapté pour les potages. Le Jazz Max fait très bien l’affaire aussi. Le but étant d’obtenir une pâte fine et onctueuse.
Et voilà ! Votre pesto de courgettes est fait !
Il va bien comme « dip » avec des légumes croquants ou du pain fait maison. Il fait merveille en « sauce » sur les pâtes, le riz, des légumes vapeur… et même avec une viande grillée à la place de la sauce au poivre.
Mes petits trucs : je remplace la ciboulette par de la coriandre, du basilic, de la menthe…
Pour le choix de l’huile : Je mets de l’huile de tournesol (clic), parce que mon mari ne supporte pas bien l’huile d’olive, que je coupe quelques fois avec de l’huile de noix. L’huile d’olive est parfaite si vous la digérez. En oubliant mon laïus sur le mangé local, ou en habitant la bonne région, avec un peu d’huile d’argan et de la coriandre, ce doit être délicieux !
Bien sûr, vous mettez les noix que vous voulez : Grenoble, noisettes, amandes, cajous, tournesols. La nature est généreuse, n’abusez pas quand même. 😉
Faites du bien à votre assiette !